Ces dernières semaines ont été consacrées à la récolte.
Pommes, framboises, mûres, poires, prunes, figues, châtaignes…
Cueillir ces fruits directement de l'arbre ou les ramasser au sol, fût pour moi comme de récolter de l'or. Je me suis sentie si riche en recevant tous ces fruits directement des arbres qui sont dans notre jardin. Il y a quelque chose de spécial à cueillir sur ses propres arbres , ou sur ceux sauvages près de chez soi.
Certains fruits ont été partagés avec des vers et d'autres insectes, j'ai senti que leur présence dans certaines pommes par exemple nous indiquait les plus savoureuses.
Avec la récolte d'une grosse quantité de fruits, la question se pose de savoir de quoi en faire. Faire cuire une tarte aux pommes, c'est bien, mais il y a ensuite 100 pommes de plus.
A côté de faire de la confiture et de la purée, je me suis souvenue du vieux déshydrateur de ma grand-mère que nous gardions quelque part au sous-sol. Je l'ai sorti et j'ai commencé le processus de fabrication de pommes et de figues séchées.
Ce processus simple et enrichissant de la récolte et de la conservation des fruits m'a fait beaucoup penser à mes grands-parents et à mes ancêtres qui, il n'y a pas si longtemps, faisaient ces mêmes gestes chaque automne pour se préparer à l'hiver. Cela m'a aussi permise de me sentir connectée aux souris, aux écureuils et aux autres petits et grands animaux qui partagent la même récolte pour se préparer à l'hiver.
C'est agréable de participer activement au cycle de la nature et de faire l'expérience de la richesse de tout ce que la nature donne et de tout ce qui est soutenu et nourri par elle.
Les noix et les coings sont maintenant les prochaines récoltes sur la liste... J'ai hâte!